Thérapeute

Cathy Perrot

Présentation

Je suis dans le coaching éducatif. Depuis que je suis enfant, je suis à la recherche de sens. Toute ma vie a été une recherche, et aujourd’hui j’ai envie de partager tout ce que j’ai appris par mon expérience professionnelle, personnelle, mais également mon expérience d’enfant, et de mère. L’école est parfois assez maltraitante pour certains enfants qui ont des difficultés à s’adapter, qui ont des rythmes différents des autres, qui ne sont pas réceptifs de la même manière et qui ont besoin de méthodes d’apprentissage différentes pour réussir. Ce sont souvent des enfants hyper actifs et/ou hyper sensibles.

Les enfants ont tous des compétences, ils ont tous des centres d’intérêts à développer. Ils sont tous là, pour quelque chose. A partir des éléments que les parents vont me transmettre, je vais être dans l’écoute bienveillante, je vais les rassurer pour le sentiment de culpabilité souvent présent. Ce n’est pas la faute à une personne, c’est souvent relationnel. J’aime bien me référer à la méthode Palo Alto, mettant en avant le principe d’un système inter relationnel, la solution est située dans ce mot. Chacun a sa part, chacun a sa responsabilité, autant l’enfant, que le parent, que l’enseignant ou que le système éducatif. L’intérêt c’est vraiment que chacun fasse ce qu’il peut. Le monde d’aujourd’hui n’est pas forcément prêt à accueillir des enfants qui sont différents. Ces enfants-là appartiennent au monde de demain. J’aime beaucoup le texte de khalil Jibran la dessus. Extrait du prophète, c’est-à-dire que les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à la société de demain. C’est vraiment dans ce sens-là que je travaille. Pour moi la normalité c’est vraiment la différence et la créativité, ce sont ces 2 notions qui font la richesse du monde, que chacun puisse sortir la richesse qu’il a en lui pour créer des choses nouvelles, pour être en accord avec lui-même, dans une société qui veut conformer tout le monde et qui ne valorise pas, ni la créativité, ni la différence. Parfois les parents ne sont pas les mieux placés pour aider et accompagner leurs enfants car il y a tout un passif qui fait que l’enfant est méfiant. Même les plus jeunes, lorsqu’il y a eu des années de contraintes, pour faire des devoirs les mettant en difficultés, qui les dévalorisent, qui les frustrent. L’enfant veut bien faire, il veut faire plaisir à ses parents, il veut faire plaisir à son instituteur, son institutrice mais s’il est en difficulté dans la spirale de l’échec dès le début cela va être des contraintes, des frustrations, il va prendre sur lui et les parents par leur anxiété vont parfois lui mettre également de la pression. L’anxiété des parents met beaucoup de pression à l’enfant, et l’enfant a parfois besoin de se dégager de cela pour se retrouver, pour se recentrer. Il a déjà ses émotions à gérer, si on lui met celles des parents en plus, cela devient très compliqué pour lui. Je souhaite déjà permettre à l’enfant de reprendre confiance en lui, de trouver ce qui lui correspond.

SOINS
  • Educatrice spécialisée
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